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Le 1er juillet 1883 les chemins de fer arrivent à Arudy. 

La population jusqu’alors essentiellement tournée autour de l’activité agro-pastorale mais aussi vers les mégisseries (qui emploieront jusqu’à 200 personnes en 1937, les Tanneries fermeront en 1954). Ces dernières nous ont laissé les lavoirs le long du canal (entre les rues Baulong et du moulin). Au milieu du XIXe l’activité artisanale de marbriers, puis celle des tailleurs de pierres (400 tailleurs de pierre en 1900) sera l’activité économique principale du bourg. 

L’arrivée des nombreux ouvriers que ces activités nécessitent va donner lieu à la création de nouvelles maisons, de nouveaux quartiers comme vers la gare en particulier. 

La démographie va ainsi augmenter tout au long du XXème siècle (1901 hbts en 1901 et 2892 en 1975). Ceci est dû à l’arrivée de nouvelles industries : 

  •  Filatures d’Ossau fermées en 1962. Les locaux ont été occupés par Hydrométal (voir plus bas) et la société de chaussures Bidegain fermées dans les années 1990. 
  • Usines Messier ouvertes pendant l’occupation en 1940 et devenues aujourd’hui Société Ventana. Elles ont employé jusqu’à 400 employés en 1980. 
  • Rocamat rejoint les entreprises Palisses (1900-1998) 
  • Scierie Lombardi-Morello (fondée en 1923 et fermée en 1990). Employait de 200 à 250 personnes sur la scierie et l’exploitation du bois en montagne. Beaucoup d’italiens puis d’espagnols arrivèrent dans la vallée pour y travailler. 
  • Usines de laminage Laprade créées par Xavier Laprade (en 1909). Il exploitait déjà l’énergie hydro électrique sur le gave au niveau du quartier Caù. Devenues Usinor, ces usines ont fermées dans les années 2010. La partie Thyssenkrupp sur le site Pachou (actuellement Espace Laprade) a fermé en 2008. 
  • Usines Pélecq, spécialisées dans l’outillage des carrières de marbre. Fondées en 1938, elles ont fermé en 2001    
  • Hydrométal (aujourd’hui STI), entreprise de traitement de surface, crée en 1966 sur le lieu des anciennes filatures elle a déménagé sur la zone du Touya en 1980. Devenue depuis STI France depuis 1993. 

Une population d’immigrés originaire d’Espagne, du Portugal et d’Italie vient participer à ce nouvel essor.  

Le grand élan économique de l’après-guerre viendra de l’industrie métallurgique autour de la fonderie Laprade et l’usine Messier qui emploieront un peu plus de 700 personnes. 

Dans les années 60, la démolition du fronton (place du foirail) a permis l’ouverture sur la rue Saint Michel et l’avenue des Pyrénées par le désenclavement des terrains Ouilhon. 

 

Plusieurs « pics » de la démographie villageoise au XIXe traduisent une activité industrielle à plusieurs facettes. C’est surtout l’exploitation de la pierre marbrière d’Arudy (dès le XVIIème siècle) qui va changer l’orientation économique du village (et du bassin). Ce matériau lourd nécessitera une gare ferroviaire pour le transport des blocs qui inondera la région, la France et même les Amériques du nord et du sud.